Mieux à faire…
Pour Vladimir, le problème se situe ailleurs. « Je me sens trop jeune pour gâcher mon temps en classe. Les autres élèves ne m'apportent rien, ils ne rêvent que de smart phone et de grosses bagnoles. Tout ce temps que je perds, je ne le récupérerai jamais. »
Joris abonde et affirme que ce n'est pas les diplômes qui permettent de trouver un travail aujourd'hui. « Les personnes les plus riches que je connais n'ont même pas leur bac ». Vladimir a le sentiment d'en apprendre plus en dehors des cours, lors de ses rencontres avec les parisiens oisifs.
Et les parents dans tout ça ? « Les miens s'en fichent, confie Joris, ils ne me mettent pas la pression ». Vladimir semble développer une relation plus conflictuelle avec les siens : menace d'internat, rencontres avec le proviseur, rien n'y fait, Vladimir est allergique au tableau noir. « J'ai mieux à faire ».
Des états d'âmes que les dirigeants actuels ont des difficultés à appréhender… À ce propos quelles solutions proposent-ils et comment sont-elles perçues par le monde enseignant ?