A. Situation des trois carrés
1. Somme des aires des deux carrés gris
La somme des aires des deux carrés gris est : 32 + 42 = 9 + 16 = 25.
L'aire du carré blanc est : 52 = 25.
La somme des aires des deux carrés gris est donc bien égale à l'aire du carré blanc.
2. Nature du triangle ABC
Nous venons de montrer à la question précédente que : AC2 + AB2 = BC2. D'après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle ABC est rectangle en A.
L'affirmation de Claude est vraie.
3. Nature des mesures des longueurs MN et IJCalculons les mesures, en centimètres, des longueurs MN et IJ.
Plaçons-nous dans le triangle MPN, rectangle en P. D'après le théorème de Pythagore, on a :
MP
2 + PN
2 = MN
2. Or, NP = 5 et MP = 3 + 4 + 5 = 12, d'où MN
2 = 5
2 + 12
2 = 25 + 144 = 169.
On en déduit : MN =
= 13.
Considérons à présent les triangles MIJ et MNP : ils sont en configuration de Thalès. En effet, (MN) et (JP) sont sécantes en M, et (IJ) et (NP) sont parallèles.
La démonstration du parallélisme de (IJ) et (NP) n'était pas attendue ici.D'après le théorème de Thalès, on a donc :
. D'où :
et donc : IJ =
= 1,25.
Les mesures en centimètres de IJ et MN (resp. 1,25 et 13) sont donc décimales car elles ont une écriture décimale finie.L'affirmation de Dominique est vraie. 4. Alignement des points R, S et T
Nommons deux points supplémentaires sur la figure, comme illustré ci-dessous :
•
1re méthode : utilisation de la trigonométrieComme les triangles RAS et SBT sont rectangles et que les côtés [RA] et [SB] d'une part, [AS] et [BT] d'autre part, sont parallèles, les points RST sont alignés si et seulement si les angles
et
sont égaux.
Dans le triangle RSA, rectangle en A, on a : tan
.
Dans le triangle TSB, rectangle en B, on a : tan
.
Les tangentes ne sont pas égales, donc les angles ne sont pas égaux.•
2e méthode : utilisation du théorème de PythagoreLes points R, S et T sont alignés dans cet ordre si et seulement si RS + ST = RT.
Calculons donc la mesure, en centimètres, des longueurs RS, ST et RT.
Dans le triangle RSA, rectangle en A, on a, d'après le théorème de Pythagore :
RA
2 + AS
2 = RS
2. D'où : RS
2 = 3
2 + 1
2 = 10.
De même, dans le triangle BTS, rectangle en B, on a, d'après le théorème de Pythagore :
BS
2 + BT
2 = ST
2. D'où : ST
2 = 4
2 + 1
2 = 17.
Et, dans le triangle RCT, rectangle en C, on a, d'après le théorème de Pythagore :
RC
2 + CT
2 = RT
2. D'où : RT
2 = 7
2 + 2
2 = 53.
RS + ST =
7,285 et RT =
7,2801.
On en déduit que RS + ST RT et donc que les points R, S et T ne sont pas alignés.•
3e méthode : utilisation du théorème de ThalèsOn fait un raisonnement pas l'absurde : si les points R, S et T étaient alignés, comme R, A et C sont alignés et que (AS) et (CT) sont deux droites parallèles, on aurait, d'après le théorème de Thalès :
. Or,
et
. L'hypothèse d'alignement était donc absurde ;
les points R, S et T ne sont pas alignés.
Par conséquent, l'affirmation de Camille est fausse.
B. Situation des cinq carrés
1. Mise en équation
La somme des aires des trois carrés gris est :
(n − 2)2 + (n − 1)2 + n2 = n2 − 4n + 4 + n2 − 2n + 1 + n2 = 3n2 − 6n + 5.
La somme des aires des deux carrés blancs est :
(n + 1)2 + (n + 2)2 = n2 + 2n + 1 + n2 + 4n + 4 = 2n2 + 6n + 5.
Les deux sommes sont égales si et seulement si : 3n2 − 6n + 5 = 2n2 + 6n + 5.
C'est-à-dire si : n2 − 12n = 0.
2. Résolution algébrique
n2 − 12n = 0 si et seulement si n(n − 12) = 0.
Un produit est nul si et seulement si un de ses facteurs est nul ; les solutions sont donc 0 et 12.
3. Solutions retenues
Au vu des données du problème, la solution n = 0 correspond à des longueurs de côtés négatives pour les deux premiers carrés ; cette solution doit donc être rejetée.
Seule la solution n = 12 peut donc être retenue.
4. Figure à l'échelle La solution au problème des cinq carrés fournit les longueurs de côté suivantes : 10 cm, 11 cm, 12 cm, 13 cm et 14 cm. À l'échelle
, toutes les longueurs sont divisées par 5. On obtient donc : 2 cm, 2,2 cm, 2,4 cm, 2,6 cm et 2,8 cm.
C. Situation des sept carrés
1. Résolution graphique
Par lecture graphique, il semble que les courbes aient deux points d'intersection, d'abscisses respectives 3 et 27. Or il faut que la solution soit supérieure ou égale à 7 pour que les côtés de tous les carrés soient de mesures strictement positives ; la solution 3 est donc à rejeter.
Le problème des sept carrés semble avoir une solution, correspondant à x = 27.
2. Vérification
Pour x = 27, la somme des aires des carrés gris vaut : 212 + 222 + 232 + 242 = 2 030.
Et la somme des carrés blancs vaut : 252 + 262 + 272 = 2 030.
27 est donc bien solution.
D. Situation des quatre carrés
1. Feuille de calcul correspondant à chacun des cas
On observe que, dans la feuille de calcul B, les valeurs de la colonne « aire de la partie blanche » sont égales aux valeurs de la colonne « aire du 4e carré » ; on en déduit que la feuille de calcul B correspond au cas 2 et donc que la feuille de calcul A correspond au cas 1.
2. Feuille de calcul A
a) Formule entrée en E2 et étirée vers le bas
Pour générer la colonne E à partir de la colonne A, on peut taper en E2 : =(A2+3)^2.
b) Formule entrée en F2 et étirée vers le bas
Pour générer la colonne F, on peut taper en F2 : =B2+E2.
3. Conjectures à partir des feuilles de calcul
• Feuille de calcul A, cas 1
Il semble que l'écart entre l'aire de la partie grise (colonne F) et l'aire de la partie blanche (colonne G) soit toujours égal à 4. Le problème semble ne pas avoir de solution.
• Feuille de calcul B, cas 2
L'aire de la partie grise est inférieure à celle de la partie blanche pour un côté du plus petit carré de longueur égale à 1 ; pour une longueur de côté du plus petit carré égale à 2, c'est le contraire, il semble donc qu'il y ait une solution arithmétique dans le cas 2. Le problème posé semble toutefois ne pas avoir de solution, car la solution arithmétique semble non entière.
4. Justification de l'absence de solution
Soit x la mesure, en centimètres, de la longueur du petit carré.
• Cas 1
Le problème posé se traduit algébriquement par :
x2 + (x + 3)2 = (x + 1)2 + (x + 2)2, soit 2x2 + 6x + 9 = 2x2 + 6x + 5. D'où : 9 = 5.
Cette équation n'a pas de solution, l'aire de la surface grise ne peut donc être égale à l'aire de la surface blanche dans le cas 1.
•
Cas 2Le problème se traduit par :
x2 + (
x + 1)
2 + (
x + 2)
2 = (
x + 3)
2, soit 3
x2 + 6
x + 5 =
x2 + 6
x + 9. D'où 2
x2 = 4 et finalement :
x2 = 2. La seule solution positive de cette équation est :
x =
. Cette solution n'est toutefois pas entière.
Au vu des contraintes du problème, il n'y a donc pas de solution dans le cas 2.