On élève des insectes coléoptères du genre tribolinium confusum. On les place dans deux terrarium, les uns reçoivent seulement 16 g de farine, les autres 64 g. On compare ensuite la croissance des deux populations. La population à qui l'on a donné 16 g de farine compte 650 individus, alors que celle qui a reçu 64 g de farine en compte 1 750. On peut en conclure que la quantité de nourriture a un effet sur la croissance de la population : la nourriture est un facteur limitant de la population.

Les eaux d'un lac américain de l'Ohio renferment des organismes végétaux ou algues vertes microscopiques formant le phytoplancton, et des animaux microscopiques herbivores formant le zooplancton. Phytoplancton et zooplancton flottent ainsi dans les eaux. Si l'on compare la population du phytoplancton et du zooplancton, au cours de la même année, on constate que le phytoplancton se développe au printemps et en été (à cause de la lumière qui facilite les photosynthèses). Ce développement déclenche alors une poussée du zooplancton herbivore qui s'en nourrit et se maintient pendant l'été. Il y a donc des fluctuations saisonnières de ces deux populations du lac.

Un herbicide, comme le Dalapon, est utilisé pour détruire les mauvaises herbes, mais il agit aussi sur les couvées des colins de Virginie, des faisans et des canards colverts : il réduit notablement le nombre de poussins par couvée.

Le DDT est un produit utilisé pour détruire les insectes nuisibles, mais dans la nature, il agit également sur des espèces utiles comme le faucon pèlerin. Cet insecticide provoque une diminution de 50 % de l'épaisseur de la coquille des œufs de ce rapace. En 1946, on a trouvé dans les aires (nids) de nombreux œufs brisés. À cette époque, le DDT était très utilisé et il a entraîné un déclin de la population de faucon pèlerin. La situation s'améliore depuis 1970, car le DDT n'est presque plus utilisé.

• La pyrale est un papillon qui pond ses œufs avant l'été sur les feuilles de maïs, dont se nourrissent larves ou chenilles. Pour détruire cet insecte nuisible on a aussi utilisé un parasite de la pyrale : une petite guêpe, le trichogramme, qui pond dans les œufs de la pyrale. On qualifie un tel moyen de lutte biologique : on détruit l'insecte nuisible par un autre organisme vivant.

• La lutte biologique est efficace et préférable à l'emploi des herbicides, des insecticides ou d'autres polluants non biodégradables dans le milieu naturel.