Les différents aspects du racket
Sandrine Sanchez, dirige l'association Plus-fort, à Marseille, depuis 4 ans. Elle intervient dans les milieux scolaires et les centres sociaux. Cette jeune femme a appris le métier sur le terrain, aux États-Unis et en Suisse. Selon elle, il y a racket à partir du moment où l'on fait peur à quelqu'un pour obtenir un bien, de manière récurrente. Téléphones, lecteurs MP3, sacs à main, vêtements, etc. Pour le racketteur, ce n'est pas l'objet, mais la récidive qui a de l'importance. Pour les adolescents, il est très vite question d'argent, alors que chez les moins de 10 ans, on est plutôt dans le trafic d'objets : goûters, jouets, cartes à collectionner… La victime ne subit pas forcément de violences physiques ou de brutalités de la part de son agresseur, ce qui ne facilite pas la tâche de la famille et ne lui permet pas de déceler tout de suite la détresse et le sentiment d'isolement dans lequel peut s'engouffrer un enfant. Que les parents se rassurent, il existe des petites méthodes, toutes simples, pour déceler les éventuels cas d'agression.