Niveau 4 : Jeux vidéo « versus » devoirs scolaires
Pas besoin de mener de grandes études pour affirmer que les jeux vidéo occupent une belle place sur le podium des bêtes noires des parents ! « Une fois que l'enfant y a pris goût, il est difficile, voire impossible, de l'en désintéresser », constate Bastien Cardin. Souvent, cet engouement se fait au détriment des devoirs scolaires. « Les jeux vidéo sont à l'origine de nombreux échecs scolaires, certes, mais ils le sont seulement si l'élève ne peut plus s'en passer ». Pour le savoir et éviter que la console, le PC, etc, ne soient au centre des tensions et surtout qu'ils nuisent au bon déroulement de là scolarité des enfants, les témoins de ce dossier ont dressé quelques points à observer.
Comme par exemple : si l'enfant bâcle ses devoirs pour se ruer sur sa console. S'il éprouve une attitude euphorique, un sentiment de bien-être inhabituel et une incapacité à s'arrêter de jouer. S'il trouve des prétextes pour augmenter le temps passé devant la console. S'il manque de temps pour la famille, les amis et/ou pour toute autre activité. S'il ressent un sentiment de vide, de dépression, et d'irritabilité lorsqu'il est privé de jeux. S'il dispose d'une certaine propension à mentir sur ses activités ou sur ses relations amicales.
Il peut exister également quelques symptômes physiologiques comme, par exemple, le syndrome du canal carpien ou une sécheresse anormale des yeux, des maux de tête et des migraines chroniques ou encore des maux de dos. Une alimentation irrégulière, avec des repas sautés et de mauvaise qualité, la négligence de l'hygiène personnelle, l'apparition d'insomnies ou de modifications dans le cycle du sommeil sont autant de signes alarmants, face auxquels il est impératif de réagir rapidement.