Conclusion
On l'aura compris, de nombreux paramètres rendent assez complexes l'organisation de la restauration scolaire : régimes spéciaux, enfants allergiques à tel ou tel aliment, etc. De plus, l'alimentation des élèves étant capitale pour leur développement physique et mental, la composition des repas est pensée de manière de plus en plus précise par des nutritionnistes. Enfin, la maîtrise des risques alimentaires passe par l'application de normes sévères avec pour objectif d'assainir toujours et encore les repas distribués.
Le Grenelle de l'Environnement a fixé pour 2012 l'objectif de 20 % de repas « bio » dans la restauration collective dont font partie les cantines scolaires. Le problème du financement reste épineux, mais certaines collectivités subventionnent ces repas, d'autres optent pour le « bio » uniquement dans certains aliments de base comme le pain.
Deux ans avant l'échéance, la ville de Saint-Maurice (Val de Marne) a décidé de servir deux repas « bio » par mois dans les écoles de la ville : certainement un exemple à suivre et à développer… Même s'il reste difficile de passer au 100 % « bio » du jour au lendemain, de nombreuses écoles, collèges et lycées optent pour un menu « bio » de l'entrée au dessert de manière ponctuelle ou plus régulière.
Dossier réalisé par Frédérique Thomas, professeur agrégée, docteur en STAPS,
Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand II, mise à jour mai 2011.