Le temps du verbe d'une proposition subordonnée doit être en rapport avec le temps du verbe de la proposition principale.
1. Avec l'indicatif
a) Le verbe de la principale est au présent
• Le verbe de la subordonnée se met au présent pour exprimer la simultanéité.
Ex. : Mon oncle m'avoue qu'il aime le cirque.
• Il se met au passé composé ou à l'imparfait pour exprimer l'antériorité.
Ex. : Il déclare qu'il a beaucoup apprécié le spectacle.
• Il se met au futur pour exprimer la postériorité.
Ex. : Il m'affirme qu'il y retournera.
b) Le verbe de la principale est à un temps passé
• Le verbe de la subordonnée se met à l'imparfait pour exprimer la simultanéité.
Ex. : Mon oncle m'avoua qu'il aimait le cirque.
• Il se met au plus-que-parfait pour exprimer l'antériorité.
Ex. : Il déclara qu'il avait beaucoup apprécié le spectacle.
• Il se met au futur du passé (conditionnel présent) pour exprimer la postériorité.
Ex. : Il m'affirma qu'il y retournerait.
2. Avec le subjonctif
a) Le verbe de la principale est au présent ou au futur
• Le verbe de la subordonnée se met au subjonctif présent si l'action est attendue.
Ex. : Je désire qu'il vienne.
• Il se met au subjonctif passé si l'action est déjà accomplie.
Ex. : Je me félicite qu'il ait réussi.
b) Le verbe de la principale est au passé
• Le verbe de la subordonnée se met au subjonctif imparfait s'il y a postériorité.
Ex. : J'exigeais qu'il vînt.
• Il se met au subjonctif plus-que-parfait s'il y a antériorité.
Ex. : Je me félicitais qu'il eût réussi.
• Remarque : la langue courante se contente du présent et du passé du subjonctif.
Ex. : J'exigeais qu'il vienne.
Je me félicitais qu'il ait réussi.