À noter À partir de cette période, les effectifs du premier cycle progressent très rapidement. On passe dans les CEG de 474 500 élèves en 1959-1960 à 789 300 en 1963-1964(2). |
À noter La réforme Haby – surnommée par la suite « l'égalité impossible » – n'a pas réussi à instaurer un véritable parcours unique. Le rapport du Haut Conseil de l'éducation intitulé Le Collège, bilan des résultats de l'école – 2010, souligne que la réforme Haby est à l'origine d'acquis majeurs comme la démocratisation de l'enseignement, la prise en compte de la difficulté scolaire et la mise en place de pédagogies différenciées. Cependant, elle n'a pas enrayé toutes les inégalités en raison de disparités entre les établissements, de l'existence déguisée de filières et de la mise en œuvre de stratégies de contournement per les familles. |
Extrait de l'article premier de la « loi Jospin » « Article 1er. L'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. Il contribue à l'égalité des chances. Le droit à l'éducation est garanti à chacun afin de lui permettre de développer sa personnalité, d'élever son niveau de formation initiale et continue, de s'insérer dans la vie sociale et professionnelle, d'exercer sa citoyenneté. […] Dans chaque école, collège ou lycée, la communauté éducative rassemble les élèves et tous ceux qui, dans l'établissement scolaire ou en relation avec lui, participent à la formation des élèves. […] » |
À noter La loi d'orientation sur l'éducation du 10 juillet 1989, dite « loi Jospin », est une loi qui a largement modifié le fonctionnement du système éducatif. Une des innovations à retenir est la reconnaissance de l'importance du rôle des représentants des parents d'élèves. C'est pourquoi le texte les inclut dans la communauté éducative. La loi demande la généralisation de la démarche de projet d'établissement aux écoles, collèges et lycées, nécessaire à la cohérence des politiques éducative et pédagogique en concordance avec les objectifs nationaux et les problématiques locales. Cette loi fixe aussi des obligations de résultat : « d'ici l'an 2000, tout élève doit sortir du système éducatif avec une qualification reconnue et 80 % d'une génération d'élèves doivent parvenir au niveau baccalauréat ». Par « niveau baccalauréat », il faut entendre le baccalauréat général, technologique ou professionnel. Pour information, le taux d'une génération au baccalauréat 2017 est de 79,4 %. |
À noter Les mobilisations lycéennes contre la « loi Fillon » et le contrat première embauche (CPE) furent les plus importantes dans l'histoire du mouvement lycéen. |
À noter De la maternelle au lycée, le parcours scolaire peut alterner ou combiner différentes modalités, et l'effort d'ouverture de structures de scolarisation adaptées pour les élèves souffrant de handicap est poursuivi et orienté vers le second degré. |
Xavier Darcos et le mouvement lycéen de 2008 « Tout a débuté en avril 2008 : confronté à un mouvement lycéen qui s'en prend aux réductions de postes d'enseignants, le ministre évoque l'idée d'une réforme. Elle pourrait, assure Xavier Darcos, être soutenue par les mêmes lycéens qui le contestent dans la rue. Début mai, le projet prend forme : un lycée « modulaire », au fonctionnement proche d'une logique universitaire, avec une part importante d'enseignements optionnels, un temps pour l'accompagnement individuel et une division de l'année en semestres. […] Quelques semaines plus tard, rien ne va plus. La question des suppressions d'emplois compromet le projet : les contestataires attribuent à la réforme la seule volonté de faire des économies. La crainte d'une possible « suppression » de plusieurs disciplines parmi les enseignements obligatoires se répand. La fronde gagne dès septembre. Coup de théâtre, le 15 décembre : Nicolas Sarkozy et Xavier Darcos annoncent le report d'un an de la réforme, bientôt transformé en retrait pur et simple. Le 12 janvier, Richard Descoings se voit confier une mission de réflexion et de consultation. » Le Monde, 2 juin 2009. |
À noter Le dispositif « Plus de maîtres que de classes » instauré par la circulaire du 18 décembre 2012 a été démantelé à la rentrée 2017 au profit du dispositif « Pas plus de 12 élèves par classe de CP en REP+ ». Dès la rentrée 2018, le dispositif devrait s'étendre à toutes les classes de REP. |
À noter « L'objectif du projet éducatif territorial est de mobiliser les ressources d'un territoire afin de garantir la continuité éducative entre, d'une part les écoles et, le cas échéant, les projets des établissements du second degré et, d'autre part, les activités proposées aux enfants en dehors du temps scolaire. » (Extrait de la circulaire n° 2013-036 du 20 mars 2013 relative au projet éducatif territorial.) |
À noter Extrait du rapport du Conseil économique, social et environnemental de mai 2015, Une école de la réussite pour tous. « Lorsque les familles ont la vie trop difficile, ou parce qu'elles sont de culture très éloignée de celle de l'école, les parents n'osent pas rentrer dans l'école, ni rencontrer les enseignants.
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Le conseil école-collège Le conseil école-collège ne doit pas se limiter à la liaison CM2-6e. Il doit élaborer les actions pédagogiques et éducatives à mettre en place sur l'ensemble du cycle. « Il est institué, dans chaque secteur de recrutement d'un collège, un conseil école-collège. En cohérence avec le projet éducatif territorial, celui-ci propose au conseil d'administration du collège et aux conseils des écoles de ce secteur des actions de coopération, des enseignements et des projets pédagogiques communs visant à l'acquisition par les élèves du socle commun de connaissances, de compétences et de culture […] » (extrait de l'article 57 de la loi du 8 juillet 2013 créant l'article L. 401-4 du Code de l'éducation). |
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