À qui faire appel ?
Comme la plupart des écoliers atteints par ce type de troubles, le fils de Delphine a bénéficié d'une aide scolaire. Il en existe plusieurs.
Parmi elles, le réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). Dispositif d'abord mis en place, mais actuellement menacé par le ministère de l'Éducation nationale, il regroupe trois types de personnel spécialisé : psychologue, rééducateur et maître d'adaptation (appelé aussi maître E). Ces derniers interviennent dans les écoles maternelles et élémentaires, pendant les heures scolaires. L'action des RASED contribue à assurer, en association avec les équipes pédagogiques, la prévention des difficultés, en particulier en maternelle, et la remédiation en classes de grande section, CP et CE1 prioritairement.
Autre dispositif : le programme personnalisé de réussite éducative, ou PPRE. Il s'agit d'une action spécifique d'aide qui peut-être coordonnée avec les membres du RASED, et autres intervenants extérieurs. Même si l'enseignant de la classe en est le maître d'œuvre avec l'équipe pédagogique, le RASED peut apporter son concours à sa mise en œuvre.
Une fois le diagnostic établi par un pédopsychiatre, via, entre autres tests, celui de Conners, l'adaptation de la scolarité peut se faire dans le cadre d'un projet d'accueil individualisé. Le PAI traite d'une manière générale de l'accueil des enfants malades en collectivité. Le médecin scolaire en est le véritable pivot. C'est ce dernier qui rencontre l'élève et/ ou sa famille, afin de cerner les difficultés de l'enfant. À partir des ordonnances et courriers médicaux, des observations de l'équipe éducative, il établit les aménagements spécifiques d'une partie du protocole.
Enfin, si les troubles sont tels que l'élève se retrouve en situation de handicap, les parents peuvent solliciter la mise en place d'un Projet Personnalisé de Scolarisation, le PPS. Ils adressent leur demande à la MDPH
(2) et peuvent prendre contact avec l'enseignant référent pour être informés avec précision de la marche à suivre.