Ce qu'enfants et parents doivent savoir
Voir et être vu, tel pourrait être le maître mot de la sécurité de l'enfant. Ce dernier doit toujours se rendre visible. Les voitures en stationnement lui bouchent la vue, autant qu'elles l'empêchent d'être vu des usagers de la route. Avant de traverser, il doit donc s'avancer de quelques pas jusqu'à la limite des voitures stationnées, afin d'être perçues par les conducteurs, et ne s'engager qu'après s'être assuré qu'il a été vu. L'enfant, en effet, peut confondre voir et être vu !
Même sur un trajet que l'on connaît par cœur, il faut rester concentré sur ce qui se passe autour de soi, et respecter les consignes de sécurité. Attention, l'enfant doit être attentif lorsqu'il est accompagné, et l'adulte ne doit pas relâcher sa vigilance. Selon une étude de l'Inrets (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité), 27 % des accidents dont sont victimes les plus jeunes en tant que piétons se sont produits en présence d'un adulte.
Rappelons aussi que la rue n'est pas un terrain de jeux. L'enfant doit apprendre à jouer dans des lieux appropriés : squares, terrains de sport, et non sur le trottoir ou la chaussée, afin de ne pas gêner les autres usagers ou se mettre en danger.
Le chemin le plus court n'est pas forcément le plus sûr : il est donc recommandé aux parents de faire emprunter la voie la plus sécurisée, celle qui présente le moins de risques, même si cela l'oblige à faire un détour. Très important également : un enfant pressé est un enfant en danger. Ce dernier ne doit pas courir sur le trajet. Il doit partir assez tôt pour ne pas être en retard.
Pour n'importe quel trajet, une bonne orientation est plus sécurisante. Si l'on ne trouve pas son chemin, on panique et on perd les bons réflexes. Afin d'apprendre à se repérer, il est indispensable de se familiariser avec chaque nouvel itinéraire et ses dangers potentiels en étant accompagné. De nombreux spécialistes appellent à une mise en situation afin d'habituer les plus jeunes et de limiter les risques.
Autre danger : le vélo. À l'heure des questions écologiques, la pratique du vélo est de plus en plus fréquente. Il est préférable de rouler sur les voies et les pistes lorsqu'elles existent, surtout si la circulation est dense. Afin de réduire la gravité des accidents et mieux se protéger, le casque s'impose. L'INVS
(1) nous apprend que les protections à vélo divisent par trois le risque de blessures sérieuses.