Si l'enseignant commet une faute ou est mis en cause pour défaut de surveillance ayant entraîné un accident, l'État se substitue à l'enseignant pour l'indemnisation des victimes. Mais une assurance responsabilité civile professionnelle peut être utile à l'enseignant si celui-ci est personnellement poursuivi en justice.
La loi, dite de 1937, prévoit effectivement qu'en cas de faute, l'État se substitue à l'enseignant. Dans ce cas, l'enseignant n'est pas tenu d'indemniser directement les victimes : les dommages et intérêts éventuels sont à la charge des pouvoirs publics.
Toutefois, l'enseignant peut être personnellement poursuivi en justice dans le cas où le juge a bien retenu une faute personnelle de l'enseignant. L'État engage alors à son encontre une action récursoire pour lui demander remboursement. Dans ce cas, si l'enseignant a souscrit une assurance comprenant la couverture de sa responsabilité civile professionnelle, l'assureur pourra intervenir pour la défense de ses intérêts.
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Sécurité et responsabilité dans les écoles.
Dossier réalisé par la MAIF.