Corrigé
Exercice 1 (4 points)
1) 5 + 7 + 9 = 21

= 3 reste 3

= 7 reste 0
15 + 17 + 19 = 51

= 8 reste 3

= 17 reste 0
1 527 + 1 529 + 1 531 = 4 587

= 764 reste 3

= 1 529 reste 0
2) a. Soient trois nombres entiers impairs consécutifs x, x + 2 et x + 4.

.
Donc cette somme n'est pas un multiple de 6 et le reste de la division de cette somme par 6 est 3.
b. Soient trois nombres entiers impairs consécutifs x, x + 2 et x + 4.
x + (x + 2) + (x + 4) = 3x + 6 = 3(x + 2).
Cette somme est un multiple de 3, donc le reste de la division de cette somme par 3 est nul.
3) Soient trois nombres entiers impairs consécutifs x, x + 2 et x + 4.
On résout l'équation : x + (x + 2) + (x + 4) = 12 027.
3x + 6 = 12 027
3x = 12 021
x = 4 007.
Donc les trois nombres entiers impairs consécutifs sont 4 007, 4 009 et 4 011.
4) Soient les nombres entiers impairs consécutifs x, x + 2, x + 4, …
Pour que leur somme soit un multiple de 5, il est nécessaire que le nombre de termes en « x » soit un multiple de 5, donc il faut au minimum compter 5x.
x + (x + 2) + (x + 4) + (x + 6) + (x + 8) = 5x + 10 = 5(x + 2) et 5(x + 2) est un multiple de 5.
Donc la somme de 5 nombres entiers impairs consécutifs est un multiple de 5.
Soit p = 5.
Question complémentaire (4 points)
1) Un des objectifs de l'enseignant est de mettre les élèves devant une situation de partage à réaliser avec des contraintes de quantité (nombre total de bâtonnets et de boîtes) et de répartition (« pas moins de », « pas plus de »).
Il peut aussi travailler sur le vocabulaire et la compréhension de « pas moins de » et « pas plus de », formulations qui posent souvent des problèmes aux élèves.
2) Le fait de faire travailler les élèves en groupes sur une situation de partage va les amener à reproduire une activité vécue en cours de récréation, non pas avec des billes ou des bonbons, mais avec des bâtonnets. Chacun dans le groupe peut prendre une boîte et un des élèves peut faire la distribution des bâtonnets.
Par ailleurs, le fait d'avoir choisi des nombres très proches, « pas moins de 3 » et « pas plus de 5 », forcera les élèves à faire très attention à cette distribution.
3) La première phase de l'activité se déroule en groupes et avec du matériel concret. Elle vise à motiver les élèves et à les aider à tous rentrer dans l'activité. Comme il est difficile d'intégrer toutes les consignes de l'exercice, l'enseignant mise sur le fait que le groupe facilitera la résolution du problème : si un élève a oublié ou mal lu une contrainte, un autre membre du groupe pourra s'en rendre compte.
4) Il est difficile d'intégrer toutes les contraintes en même temps. Les élèves vont choisir de partir :
- soit de la contrainte « pas moins de trois bâtonnets dans chaque boîte », en mettant au départ trois bâtonnets dans chaque boîte, puis en complétant pour avoir le nombre total de bâtonnets demandé sans dépasser cinq bâtonnets par boîte ;
- soit de la contrainte « pas plus de cinq bâtonnets par boîte », en mettant le maximum de cinq bâtonnets dans les premières boîtes, puis en en retirant si les dernières boîtes ne contiennent pas assez de bâtonnets pour répondre à la consigne « plus de trois ».
5) Hubert doit mettre 31 bâtonnets dans 7 boîtes, et d'après la consigne, il doit y avoir 3, 4 ou 5 bâtonnets par boîte. Il choisit de mettre dans chacune des six premières boîtes le maximum de bâtonnets, soit 5 ; puis dans la dernière boîte, il met 1 bâtonnet pour arriver au total de 31. C'est sa première addition. Ensuite, il réajuste, enlève des bâtonnets dans 3 boîtes pour obtenir 31 sans dépasser 5 bâtonnets par boîte.
Exercice 2 (4 points)
1) IB = DK =

.
De plus, AID et BKC sont deux triangles rectangles isométriques, donc DI = BK = longueur de l'hypoténuse du triangle AID. Or « un quadrilatère, non croisé, qui a ses côtés opposés de même longueur est un parallélogramme ». Donc BKDI est un parallélogramme.
Longueur des côtés de BKDI :
IB = DK =

.
Calcul de ID :
On applique le théorème de Pythagore dans le triangle AID, rectangle en A :
ID
2 = AI
2 + AD
2ID
2 =

ID
2 =

donc ID =

.
2) a. On applique le théorème de Thalés dans le triangle ABG avec (IF) // (GB) car BKDI est un parallélogramme. On a

=

=

, donc AF =

AG, et A, F, G sont alignés, donc AF = FG.
Par ailleurs, dans le triangle BCK, on applique le théorème de Thalés avec (GJ) // (HC) car FGHE étant un carré, (AJ) // (LC) : on a

=

=

.
Donc GJ =

HC =

FG.
Finalement, AJ = 2 × FG +

FG, soit AJ =

FG +

FG =

FG.
b. 
est un angle droit car EFGH est un carré. Donc

est aussi un angle droit. On applique le théorème de Pythagore dans le triangle AGB rectangle en G.
On a AG
2 + GB
2 = AB
2.
Or AF = FG = GB.
Donc (2FG)
2 + FG
2 = AB
25 FG
2 = AB
2
> 0.
Donc

et

.
3) a. Dans le triangle EBH, G est le milieu de [BH] et (GM) // (EH), car M

[FG] et (FG) // (EH), EFGH étant un carré. Donc M est le milieu de [EB]. Donc E, M et B sont des points alignés.
b. On n'a pas besoin de placer le milieu de [FG] (et donc de prendre une règle graduée) car on sait d'après 3)a. qu'il sera aligné avec les points E et B. Il suffit de tracer (EB).
De la même façon, il suffit de tracer les droites (FC), (HA) et (DG) et on obtient le carré PQRS sans utiliser ni équerre ni règle graduée, une règle non graduée suffit.
c. On construit un carré PQRS à l'intérieur du carré EFGH par le même procédé de construction que pour le carré EFGH dans le carré ABCD, donc par analogie :

, soit

Or d'après 2)
b.,

, avec AB =
a, donc FG =
a.
Donc QR =
a.
Soit QR =
a.
Exercice 3 (4 points)
1) 1 L = 1 dm
3 = 1 000 cm
3.
Volume du pavé droit = profondeur × largeur × hauteur.
1 000 = profondeur × 9,4 × 19.
Donc profondeur =

Soit profondeur

5,6 cm (valeur par excès au millimètre près).
2) a. Volume = côté × côté × hauteur
1 000 = côté
2 × 20.
Donc côté
2 = 50.
Soit côté =

(valeur par excès au millimètre près).
b. Nouveau volume = (1 + 20 %) × 1 000 = 1 200 cm
3.
Nouvelle hauteur =

= 24 cm.
En conservant la même base, un brick qui contient 20 % de jus d'orange en plus a une hauteur de 24 cm.
3) Volume = 1 dm3 = 1 000 cm3.
1 000 est un multiple de 2, 4, 5, 10, 20, 25, 40, 50, 100, 250, 500.
Les mesures des arêtes cherchées sont des entiers supérieurs à 3, donc les seules possibilités sont les suivantes :
1 000 = 4 × 25 × 10
1 000 = 10 × 10 × 10
1 000 = 4 × 5 × 50
1 000 = 5 × 20 × 10
1 000 = 5 × 40 × 5.
Question complémentaire (4 points)
1) La situation proposée a pour but de travailler sur les noms des divers solides. Ce jeu de portrait oblige les élèves à utiliser le vocabulaire varié et précis de la géométrie pour se faire comprendre de leurs camarades. Ils vont devoir utiliser les mots « arêtes », « faces », « sommets » de la géométrie dans l'espace, mais aussi réinvestir le vocabulaire de la géométrie plane nécessaire à la description des faces de ces solides.
2) a. Les compétences visées sont :
- la perception d'un solide, ici un cube. En effet, le document propose le patron d'un cube, avec les pointillés apparents. Il est demandé de le découper et de le plier. Il s'agit ainsi d'aider l'élève à se représenter un cube et à en avoir une meilleure image mentale ;
- la construction d'un patron, et plus précisément d'un 2e patron de ce même cube avec 6 faces cartonnées. Le but est ici de réfléchir sur les propriétés et la nature de ces faces, mais aussi d'assimiler qu'il n'existe pas qu'un seul patron pour un cube donné.
b. L'intérêt pédagogique de la construction d'un cube à partir de « tiges » au lieu de carton est de travailler sur les arêtes au lieu des faces :
- qu'est-ce qu'une arête (Les élèves utilisent souvent à la place le mot « côté », réservé à la géométrie plane) ;
- quelles sont les propriétés des arêtes d'un cube.