Élements de réponses
1. Reformulez et développez l'idée principale du texte
Qui au cours de sa vie n'a pas, un jour, été confronté à une épreuve ou à un défi ?
Quelle attitude adopter alors ? Doit-on lutter, esquiver ou bien subir ?
La « littérature de la déchéance » qui publie des romans dans lesquels le héros traverse des épreuves qui peuvent le mener à sa ruine, a, de nos jours, le vent en poupe. Ce héros se trouve certes confronté à des épreuves dans sa vie scolaire, professionnelle, personnelle ou familiale (épreuves qui apparaissent quand nos rêves, désirs, projets personnels se heurtent à la réalité) mais il peut renaître, grâce à une rencontre par exemple, comme dans La Guerre des cités n'aura pas lieu d'Abd al Malik. Cette renaissance lui ouvre alors les portes d'un nouvel espoir, lui donne de nouveaux buts, lui permet d'élaborer de nouveaux projets et lui évite ainsi de sombrer dans la décrépitude qui paraissait jusqu'alors inexorable.
Face à ces épreuves ou défis, les individus doivent se « mobiliser », c'est-à-dire combattre, agir, lutter : telle semble être la seule alternative possible pour ne pas s'acheminer vers sa propre déchéance.
2. Définitions
Déchéance. Signifie décadence, déclin. Cela fait allusion aux diverses épreuves que traversent certains individus ; obstacles qui les mènent parfois à leur propre ruine. Ces épreuves quand elles sont relatées dans des livres constituent la « littérature de la déchéance ».
Bifurcations. Concernant les études, les bifurcations sont les différentes options, les différentes alternatives qui s'offrent aux étudiants. Il n'y a pas forcément qu'une voie unique qui s'offre aux élèves tout au long de leur parcours scolaire. Ils peuvent donc bifurquer, emprunter une autre route, abandonner leur voie initiale pour s'orienter vers une autre.
La trame du scénario. Signifie que le déroulement du récit, les grandes étapes de l'histoire sont alors posés, imaginés, prévus, conçus, pensés.
3. Rédigez une plaidoirie
Plaidoirie de la défense.
Procès contre monsieur X
Monsieur le président, mesdames, messieurs les membres du tribunal,
Nous devons aujourd'hui nous poser la question suivante : quelle attitude adopter face à une épreuve ? Trois stratégies semblent s'offrir à nous : doit-on lutter, fuir ou bien subir ?
Mon confrère a voulu vous montrer que la seule solution était de combattre pour ne pas sombrer. Ma consœur vient d'essayer de vous prouver qu'il fallait au contraire fuir…
Néanmoins, la meilleure des stratégies n'est-elle pas de se soumettre ?
Mon client, qui a décidé de subir plutôt que de lutter ou de fuir, n'a rien d'un homme faible. En effet, n'est-ce-pas ce que chacun pense ? Que le terme « soumission » rime avec « faiblesse » ? Une telle analogie est incorrecte. Il faut bien plus de courage pour affronter une situation quand on décide de la subir plutôt que quand on décide de la combattre ou de la fuir. En décidant de subir, on prend le risque de se voir humilié ; c'est ce qui est arrivé à mon client mais il a pleinement assumé cette humiliation : est-ce là faire preuve de faiblesse ?
Par ailleurs, en subissant l'épreuve à laquelle mon client a été confronté dernièrement, il a décidé de se soumettre aux aléas de la vie. Je me permets d'insister sur le fait que cela fut un choix réfléchi et stratégique de sa part.
En effet, se résigner, n'est-ce-pas faire preuve d'une grande sagesse plutôt que de dépenser toute son énergie à lutter – combat qui peut être fatal d'ailleurs ? Quelle grandeur d'âme quand, face à une épreuve aussi difficile soit-elle, un individu décide d'accepter cet état de fait, de se soumettre aux étapes que la vie lui réserve ! Quelle force de caractère ! Ne sort-on pas plus fort quand on a su faire preuve d'une telle sagesse ? Il a cru au vieil adage : « après la pluie, vient le beau temps » et ainsi, il a su garder confiance en la Vie.
Ainsi, mon client n'a pas dépensé toute son énergie à lutter contre cette épreuve ; il s'est résolu à l'accepter. Il a su mobiliser son énergie afin de ne pas la diffuser dans des combats inutiles. Telle a été sa force. Une telle stratégie lui a été profitable puisqu'aujourd'hui il en sort grandi ! Mon client a en effet su garder ses forces pour pouvoir se reconstruire après l'épreuve.
Aussi, je requiers pour mon client un non-lieu afin que soient reconnues publiquement ses qualités de bon sens, de discernement et de courage. Qu'il puisse quitter ce tribunal dignement sachant qu'il a su adopter la bonne stratégie, la stratégie gagnante !
Je vous remercie.